Mon propos nuancé:
L'IA va devenir un outil incontournable pour l'ensemble de la production audiovisuelle (et en fait la production humaine de quelque nature que ce soit), à une échelle plus ou moins importante.
Il restera au début un certain nombre de "puristes hipsters obscurantistes" qui ne jureront que par le ",travail manuel" (non sens lorsque TOUT passe par ordinateur aujourd'hui, mais il ne sont pas exemptés de dissonance cognitive), tout comme il y a 100 ans un mouvement anti-photo militait pour empêcher la peinture et le dessin de disparaître.
Chaque forme d'art restera, du dessin, à la sculpture, au montage, à l'écriture.
Mais pour des projets ambitieux, l'usage de l'IA permettra des réductions de coût de l'ordre du million. Il sera donc absurde de s'en passer, à moins de faire quelque chose de très "brut", filmer des cailloux ou des gens aux chiottes (ce qui n'est pas exclu).
Rien n'est instantané, et l'IA ne fait rien "toute seule". Il faut la guider. L'art par IA est évidemment de l'art, puisqu'il reflète l'esprit de celui qui l'aura créé.
Alors bien sûr, cette faible barrière à l'entrée fera que de très nombreuses personnes se lanceront dans l'aventure, et que d'innombrables projets insipides, sans saveur, immondes résidus de manque d'inspiration fleuriront partout. Mais il faudra s'armer de patience et chercher les pépites majestueuses dans cet océan insondable de création.
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